Brouilleur Téléphone Vous rendre la vie encore plus merveilleux

Brouilleur sont autorisés à l'utiliser en France

Les sonneries intempestives de téléphones au beau milieu d’une séance de cinéma ou d’un concert, bientôt plus qu’un mauvais souvenir? C’est ce qu’espère en tout cas Patrick Devedjian, ministre délégué à l’Industrie. Le 10 octobre, il a pris un arrêté autorisant l’installation de "brouilleurs" pour rendre les téléphones mobiles inopérants dans les salles de spectacles et de cinéma.

Il existe plusieurs types de Brouilleurs de fréquences. De plus en plus de salles de spectacles ou d’établissements hospitaliers y ont recours. Les brouilleurs de fréquences permettent d’empêcher les téléphones portables de capter les ondes, et de recevoir et d’émettre des appels ou des messages. Si pour les salles de spectacles, c’est un moyen d’obtenir le respect des artistes, pour les établissements hospitaliers, cela peut s’avérer vital, car certaines ondes faussent les résultats enregistrés par les outils de diagnostic ou de surveillance tels que les électrocardiogrammes.

Le ministre de l'Éducation nationale vient de balayer d'un revers de la main la proposition d'un député qui lui avait suggéré d'installer des brouilleurs de portables dans les établissements scolaires. Pourquoi? Parce que cela serait contraire au Code des postes et des communications électroniques, fait valoir Vincent Peillon.

« Les téléphones portables peuvent (...) être utilisés à mauvais escient par les élèves », regrettait le député UMP Philippe Meunier dans une question parlementaire publiée en septembre dernier. L’élu exposait alors son raisonnement au ministre de l’Éducation nationale, Vincent Peillon : « Au-delà des problèmes souvent évoqués (envoi et réception à outrance de télémessages et appels pendant les heures de cours, problèmes de racket), ils peuvent aussi être utilisés pour tricher pendant les tests, prendre des photos pendant les cours avec diffusion immédiate sur les réseaux sociaux, naviguer sur internet sans contrôle... ».

Ce diagnostic appelait selon lui une « nécessité » : l’installation de brouilleurs d’ondes GSM, visant à empêcher les téléphones portables de capter au sein des établissements scolaires. Sans réseau, pas de communications, et ce pour n’importe quelle utilisation. Estimant que les professeurs pouvaient « prétendre à bénéficier des mêmes mesures de respect que les spectateurs ou comédiens dans les lieux de divertissement », Philippe Meunier demandait à Vincent Peillon s’il serait possible « d'autoriser l'installation de fabriquer un brouilleur de signial dans les établissements scolaires, comme c'est par ailleurs déjà le cas dans les théâtres ou les cinémas ».